Les RPS recouvrent des risques professionnels d’origine et de nature variées, qui mettent en jeu l’intégrité physique et la santé mentale des agents, et ont un impact sur le bon fonctionnement des organisations.
On les qualifie de «psychosociaux» car ils sont à l’interface de l’individu et de sa situation de travail.
Il est souvent difficile de comprendre ce qui se cache sous le label « risques psychosociaux » tant y sont mêlés à la fois les causes de leur apparition et les effets sur la santé des agents.
De plus, le terme « risques psychosociaux » laisse à penser que le psychosocial, c’est à dire la relation à l’autre, est toxique et représente un risque pour la santé. Or, le psychosocial n’est pas un risque, mais une ressource.
La meilleure définition est probablement celle rendue par le Collège d’expertise sur les risques psychosociaux missionné par le Ministère du travail (2011) :
« Les risques psychosociaux au travail sont les risques pour la santé mentale, physique et sociale, engendrés par les conditions d’emploi et les facteurs organisationnels et relationnels susceptibles d’interagir avec le fonctionnement mental ».
Cette définition distingue clairement deux notions essentielles :
- Le risque, qui est la probabilité d’apparition d’un effet négatif redouté (atteintes à la santé mentale et physique, dysfonctionnements sociaux)
- Les facteurs de risque, qui sont les éléments de tout type (relationnels, organisationnels ou appartenant aux conditions d’emploi) qui constituent la source du risque ou les éléments de majoration du risque